Il existe de nombreuses espèces différentes de Psylles (poux des plantes sautantes) car chaque espèce est spécifique de la plante. On les trouve souvent sur les arbres fruitiers comme les pommes, les poires et les abricots. Dans les cultures comme les poires, elles peuvent avoir huit générations en une saison. Elles peuvent également être trouvées sur des plantes ornementales telles que Buxus sempervirens. Elles sont des ravageurs de plantes qui boivent dans le système phloème de la plante, elles attaquent souvent les tissus mous au point de croissance. Les feuilles deviennent jaune, se déforment vers l’arrière et meurent. Elles produisent également du miellat résultant en des infestations secondaires de moisissures de suie qui peuvent affecter la qualité des fruits et la vente.
Les adultes (2-3 mm de long) sont de couleur brun rougeâtre avec des ailes transparentes et ont des jambes leur permettant de faire un saut puissant. Ils sont très actifs et sauteront ou s’envoleront lorsqu’ils seront dérangés. Les nymphes sont plates et de forme elliptique. Ils sont moins actifs que les adultes et sont les plus nombreux sur le dessous des feuilles. Les nymphes nouvellement écloses sont de couleur jaunâtre mais deviennent vertes à mesure qu’elles deviennent matures.
Ils hivernent dans l’écorce des plantes et émergent au début du printemps pour s’accoupler.
Antholine (Anthocoris nemoralis), libéré aux premiers signes d’infestation au printemps peut permettre le contrôle des cultures comme le buxus et les poires. D’autres prédateurs généralistes tels que les coccinelles (Adaline) et chrysopes (Chrysoline) seront également prédateurs sur les psylles.
Le psylle du poirier
Le psylle (Cacopsylla pyri) est l’un des ravageurs majeurs rencontrés en vergers de poiriers.
Cet insecte piqueur – suceur proche des pucerons ressemble à une petite cigale. On observe entre 4 et 6 générations par an suivant les régions.
Larves et adultes provoquent les mêmes dégâts que les pucerons : prélèvement de sève, production de miellat en grande quantité et développement de fumagine sur les feuilles et sur les fruits, qui sont alors dépréciés. Le psylle peut également être vecteur du « Pear Decline », qui provoque le dépérissement des arbres.